Gao Bo

Using photographic material produced during his first trips to Tibet, he returned to his prints and covered them with ink, paint and his own blood. Gao Bo started to feel the limits of his photographic practice and begins a process of questioning and reinvention it, under the influence of Marcel Duchamp and the thought of Lao Tzu.

Over the years, the artist's interventions on photographs became more and more extreme and flirted with performance, going so far as to cover black paint with monumental prints, or to burn a series of portraits of prisoners Dead to harvest the ashes.

He is constantly pushing the limits of the photographic medium, questioning the disappearance, the trace and the possible renewal through a creative process at the frontiers of destruction.

The book, a box of 4 volumes, is released to accompany the retrospective at La Maison Européenne de la Photographie in Paris. (Feb 08, 2017 — Apr 09, 2017)

This exhibition and the book highlight the themes dear to the artist and show the specificities of his approach, mixing conceptual path and plastic research.

Gao Bo was born in 1964 in the Sichuan province of China, he lives and works in Beijing.

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Depuis plus de trente ans, Gao Bo modèle son oeuvre, aux frontières de la photographie, de l’installation et de la performance.

Il découvre sa vocation après un premier voyage au Tibet en 1985, où il réalise une série de portraits d’un classicisme et d’une maîtrise saisissants. Gao Bo retourne plusieurs fois au Tibet au cours des années 1980 et 1990. Il immortalise les rites millénaires des moines bouddhistes, la vie quotidienne d’un peuple empreint de spiritualité, dans ce paysage minéral et grandiose, entre ciel et terre. Très vite Gao Bo ressent les limites de sa pratique photographique et entame un processus de questionnement et de réinvention autour de son travail, nourri aussi par des préceptes de Marcel Duchamp et de la pensée de Lao Tseu. Utilisant le matériel photographique produit au cours de ses premiers voyages au Tibet, il reprend ses tirages et les recouvre d’encre, de peinture et de son propre sang.

Au fil des années, les interventions de l’artiste sur les photographies se font de plus en plus extrêmes et flirtent avec la performance, allant jusqu’à recouvrir de peinture noire des tirages monumentaux, ou à brûler entièrement une série de portraits de condamnés à mort pour en récolter les cendres. Gao Bo n’a de cesse de repousser les limites du medium photographique, questionnant la disparition, la trace et le renouveau possible à travers un processus créatif aux frontières de la  destruction.

Le livre, un coffret de 4 volumes, accompagne la retrospective de l’artiste à La Maison Européenne de la Photographie.

Le livre et l’exposition mettent en lumière les thèmes chers à l’artiste et s’attache à révéler les spécificités de sa démarche, mêlant cheminement conceptuel et recherche plastique.

Gao Bo est né en 1964 dans la province du Sichuan en Chine, il vit et travaille à Pékin.